mardi 29 septembre 2009


Je pense depuis longtemps déjà que si un jour les méthodes de destruction de plus en plus efficaces finissent par rayer notre espèce de la planète, ce ne sera pas la cruauté qui sera la cause de notre extinction, et moins encore, bien entendu, l'indignation qu'éveille la cruauté, ni même les représailles et la vengeance qu'elle s'attire mais la docilité, l'absence de responsabilité de l'homme moderne, son acceptation vile et servile du moindre décret public.
Les horreurs auxquelles nous avons assisté, les horreurs encore plus abominables auxquelles nous allons maintenant assister,
ne signalent pas que les rebelles, les insubordonnés, les réfractaires sont de plus en plus nombreux dans le monde,
mais plutôt qu'il y a de plus en plus d'hommes obéissants et dociles.

Georges Bernanos


Je voudrais insister sur le pouvoir de nos pensées.
Nous vivons dans un monde qui est la manifestation de nos pensées dominantes,
de nos peurs, de nos petites démissions quotidiennes.
Nous ne sommes pas les victimes impuissantes d’une machine qui s’emballe.
Nous sommes les acteurs inconscients et consentants de ce dysfonctionnement.
Il nous appartient,
je voudrais dire,
il nous suffit,
de ciseler chacune de nos pensées
pour que le monde change et s'humanise.

Il est temps de troquer
notre docilité et notre servilité
contre de la détermination
et de la désobéissance civique et non-violente.




3 commentaires:

Anonyme a dit…
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Anonyme a dit…

Et la vie s'épanouit dans la belle innocence en dehors de la toute puissance cloisonnante des savants. La voici réfugiée au coeur des montagnes, aux pieds de l'amour qui réconcilie. Samuel très petit messager, confondant de justesse, au coeur du coeur.

Calli a dit…

Vous avez une belle famille et un tel dessin-modèle magnifique et créateur. Je suis dans la crainte de vos sculptures… si magnifiques !

peace~ Calli