mercredi 31 décembre 2008

2009 t'offre l'hospitalité...


Te mettre en chemin
Travailler sur toi-même
Honorer le corps que tu as
Devenir celui que tu es

Puis...

Accepter l'inacceptable

Penser l'impensable

Concevoir l'inconcevable

Pardonner l'impardonnable

Dire l'indicible

Percevoir l'imperceptible

Et...

A chaque instant être reçu par des bras invisibles
et protégé de tout


2009 t'offre l'hospitalité...

Sens-toi désiré, attendu, estimé et bienvenu 

mercredi 24 décembre 2008

Veillée de Noël


Emouvant et mouvant
Ventre de femme
Antre perlée
Grotte inexplorée
Ventre de femme 
Mère de la Terre
Mère de la mer
Des Ténèbres et des Cieux
Ventre de femme
Du désir au plaisir
Du plaisir au désir
Vagues qui divaguent
Ventre de femme
Murmures de l'amant
Vagissement d'un enfant
L'eau et le feu
Emouvant et mouvant
Rond et silencieux
Au commencement était...
Un ventre de femme

Corinne D'Anastasi ©

Quand sonneront 
les douze coups de Minuit, 
ce 24 décembre 2008...

Je voudrais que tu sentes que...

Je te souhaite d'enfanter le meilleur de toi-même,
de mettre au monde et bercer le Soi en Toi,
de te souvenir que si tu crois, tu peux
que tu es pour toi,
la meilleure Mère, 
le meilleur Père qui soit
Je te souhaite de bercer amoureusement 
le Petit d'Homme en toi
et de t'engager à combler, 
l'un après l'autre, 
chacun de ses besoins

Parce que ce que je souhaite par-dessus tout, 

c'est que cet enfant comblé, respecté, chéri et bercé
Te mette à son tour au Monde
En faisant de toi une Reine, un Roi

Joyeuse Naissance, Joyeux Noël !

lundi 22 décembre 2008

Quand on s'y met... à DEUX...



Il lui a promis la lune
des monts et des merveilles
des ponts d'or, des bijoux
et des biscuits au miel
elle lui dit ce qu'elle veut 
un trou bleu dans le ciel 
et une grande échelle
pour pouvoir quand il pleut
faire de l'œil au soleil


Depuis qu'elle dort dans le lit du vent
elle adonne
elle refuse
elle saute 
elle tourne 
elle fait rage
madone lascive aux courbes exquises
divine diva des nuages
elle fait l'amour aux ouragans





Après la pluie, le beau temps
mais, elle, c'est la pluie qu'elle préfère
elle accroche des gouttes à ses cils
pour les mélanger à ses larmes
et avoir la mer dans ses yeux






Entre la terre et les étoiles
j'ai pris racine et j'ai poussé
fille de semences et de pollens
de pluie, de lave et de lichens






Passer de la cacophonie au bruit
du bruit à la mélodie
de la mélodie au souffle
puis, du souffle au silence
cesser de survivre
être libre
Vivre






Il voulait en faire un biniou
d'elle, la belle harpe éolienne
museler une muse
la transformer en cornemuse
c'est bien une idée d'hélicon





Faire confiance
être comme le nouveau-né
réapprendre à dépendre
sans craindre d'être dépossédé





Images Jan Goris ©
Paroles Corinne D'Anastasi ©

jeudi 18 décembre 2008


18 décembre 2004 - 18 décembre 2008

6 h 30... Mon amoureux est encore blotti sous la couette...
Et je suis, moi, devant mon écran d'ordinateur !
Pourquoi ? Parce que j'éprouve l'irrépressible besoin de laisser une trace sans taguer un mur ou griffer l'écorce d'un arbre !
Et puis... je n'ai ni grotte ni oxyde de fer pour offrir à la postérité une peinture rupestre...
Mais j'ai pourtant cette furieuse envie qui m'a fait m'éveiller à l'aurore. 
L'envie de sentir se propager aux confins de l'Univers, une onde, une vibration d'amour et d'infinie tendresse.
Alors, j'ai choisi la grande toile, le médium des mammifères du vingt et unième siècle. L'endroit où mon instinct se réveille parce qu'il comblera le besoin premier des humains, "le besoin d'appartenance". Là, je sais que vais rencontrer beaucoup de mes frères et sœurs humains...

Nous sommes mariés depuis quatre ans !

OUF ! Voilà, c'est dit !

Et j'ai cherché, hier, les paroles que nous avons échangées un certain 18 décembre 2004.
Nous les relisons, depuis, une fois par an. 
Juste pour le plaisir de constater qu'elles provoquent toujours en nous cette délicieuse brûlure, un peu comme la sensation de la cire fondue qui coule de la bougie encore allumée, sur la main trop pressée. 
Les voici lesdites paroles...

De moi à Jan :

J'ai rencontré un anachorète
prêt à faire de son ermitage une auberge
J'ai rencontré un charpentier
qui change les radeaux en arche
J'ai rencontré un archéologue 
qui fait battre les cœurs fossilisés
J'ai rencontré un magicien
qui fait disparaître les illusionnistes
J'ai rencontré un pasteur
qui veille sur chacune de mes brebis
J'ai rencontré un apôtre
qui a fait de moi une disciple
J'ai rencontré un artiste
capable de sculpter la lumière
J'ai rencontré un jardinier
qui fait refleurir le désert
J'ai rencontré un autre moi-même,
subtilement autre,
étonnamment moi-même.
J'ai rencontré un homme que je veux aimer chaque jour de ma vie.
Cet homme "innombrable",
c'est TOI, JAN,
et je veux être ta femme.

Et, de Jan à moi...

J'ai rencontré une bédouine
prête à faire de ma tente un palais
J'ai rencontré une architecte
qui a ouvert mes murs et mon cœur
J'ai rencontré une philosophe
qui écoute et entend la Vie
J'ai rencontré une princesse qui défend les cœurs purs
J'ai rencontré une bergère 
qui berce ses brebis en chantant
J'ai rencontré une artiste 
qui fait parler la terre
J'ai rencontré une pépiniériste
qui cultive les pensées positives
J'ai rencontré une autre moi-même
Agréablement autre
Suffisamment moi-même
J'ai rencontré une femme que je désire aimer chaque jour de ma vie,
une femme "innombrable".
C'est toi, Corinne, 
et je veux être ton mari.

Et j'ai une faveur à te demander, à TOI, qui viens de les lire.
S'il te plaît... porte-nous dans ton cœur et bénis notre amour.

Et pour cela, et tout ce que tu incarnes et rayonnes, 
tu as toute ma gratitude.





samedi 13 décembre 2008

Lendemain de Remodelage Vibratoire ©...
Ma belle B. qui enfin s'autorise à écrire et décrire ce qui l'a visitée, habitée pendant le soin.
C'est si beau et si intense que je m'en voudrais de le garder jalousement.
J'ai envie de vous contaminer de ma gratitude et ma félicité.
Voilà, CADEAU !

"Comment dire cet "indicible" qu'évoque Isabelle sans me risquer à nouveau, et nouvelle... dans les mots du voyage. Oser ceux-là dans lesquels j'ai tant erré et souffert, qu'en dehors d'un dialogue intime et caché, ils me semblaient "hors usage", hors partage ! Ce matin, c'est l'Ange de la Miséricorde qui est venu à travers le "Petit Traité de Spiritualité au quotidien" du moine A. Grüm. Ce qui est émouvant, c'est qu'il me donnait avec évidence le nom de ton visage pour moi hier, et comme la quintessence de ce que je vis à travers nos rencontres. Toi femme "innombrable", miroir offert à la beauté encore emprisonnée de ceux sur lesquels tu te penches pour soigner leur corps-âme, quand ils ne savent pas comment se laisser "saisir aux entrailles" et s' accueillir et s'aimer dans toute leur vulnérabilité. Ta présence, tes mains, ta voix débusquent le "juge impitoyable" qui siège derrière les fronts obstinés, ses laquais aussi : la peur, le doute, la tristesse, la profanation, l'humiliation...  ils sont "légion", venus du fond de nos âges et tu les nommes et les fais descendre doucement dans un brasier d'amour. Dans ton regard, s'ouvre un regard d'aurore. L'ombre devient lumière. Paix, foi, joie, célébration et humilité coulent du cœur au ventre comme dans une coupe précieuse. Celle dont tu as reconnu et retrouvé la forme sacrée, celle dont tu m'as dit que, creusée par les blessures de la vie, elle était prête à recevoir plénitude et abondance. Ce qui se passe est "indicible", c'est de l'ordre de la grâce. Tu as été pour moi cet ange de miséricorde, tu m'enseignes comment me déposer dans mon propre cœur avec la confiance et l'abandon que j'ai trouvé à me déposer sur cette table, dans une chaleur, une douceur et une tendresse si inconditionnelles qu' infiniment protégé, parfumé et aimé le cœur s'ouvre à l'infini.
Rien à vouloir, juste croire... "Seule la foi est pont",  foi qui vient de l'intérieur et met en chemin...

samedi 6 décembre 2008

L'immense et L'intime

Pour ceux qui en doutaient encore, 
RIEN ne se perd dans l'Univers.
TOUT voyage.
TOUT se transforme.
Actes, paroles, pensées... 
Avant de nous revenir AMPLIFIE !

Cette phrase de Jean-Yves Leloup pour nous le rappeler :

"Pour voir, ouvre les yeux. 
Il suffit d'une pensée pour que tu deviennes aveugle."

Tirée de l'ouvrage "L'immense et l'intime", les paroles du philosophe théologien sont illustrées par les photos inspirées de Jacques Polony et calligraphiées par Kitty Sabatier.
C'est un pur régal, un ouvrage d'une très haute qualité vibratoire.
A vous offrir à ou à offrir si vous êtes amateur de beauté pure.
A chacun et chacune, je souhaite de tout cœur un moment puissant de lecture reliée.
Pour commander le livre, cliquez sur le titre de cet article !

mercredi 3 décembre 2008

"C'est ça l'incarnation : un petit caillou dans la chaussure de l'âme".
Mmmmm, comme j'aime ces phrases qui tombent tout droit du Ciel. 
Aujourd'hui, c'est la vibration de Joie pure d'Isabelle qui m'a inspirée et longtemps nous avons savouré ces petites perles de sens.
Je jubile ces temps-ci et mon besoin de contribution est comblé.
"Accompagner les Vivants", c'est bien ce qui m'occupe et m'enchante en cette fin d'année.
Et je poursuis sans relâche mon numéro de funambule parce que chaque jour m'apporte sa moisson de confirmations.
Je ne m'enliserai pas à l'ornière des résultats, ainsi que le recommande René Char, mais j'ai tant à cœur de témoigner de la perméabilité des mondes visible et invisible.
Ça y est, mes intuitions de petite fille ont enfin trouvé l'écho salvateur. Celui qui conforte et réconforte. Et je retrouve dans mon regard de femme mûre et la manière dont il se pose sur cette réalité dont je m'entoure, la même faculté d'émerveillement, la même curiosité, le même enthousiasme contagieux. 
Je peux dire "J'apprécie le temps qui passe". Oui, je le trouve précieux parce qu'il affine mes sens, aiguise mon intuition.
Je prends de l'âge et je deviens... sage. 
Qui l'eut cru ?