dimanche 28 février 2010


Quel détour…

Quel détour avant que de pouvoir m’approcher du blanc des pages de ton carnet.

C’est que tu invites à l’authenticité et la profondeur, Fanny…

Il m’est inconcevable, avec toi, d’investir le champ du bavardage, des conventions ou des mondanités.

Et si je peux, aujourd’hui, aux petites heures du matin, juste avant que la lune pleine invite le soleil à assurer sa relève, venir à ce rendez-vous que la vie m’a fixé, le 8 janvier 2010, c’est au terme d’un long détour. D’un très long détour, en effet…

Que dis-je un détour, une circonvolution, qui, une fois encore m’a fait passer par TOI pour revenir à moi, à l’endroit de moi où je suis capable de supporter l’intensité du tonitruant silence.

Ames sœurs nous sommes…

Ames sœurs nous avons été…

Et âmes sœurs nous resterons…

Plus sœurs, il est vrai que mère et fille…

Dois-je pour cela te demander pardon ?

Au fond, je ne le crois pas quand je me souviens de la perfection qui préside au choix.

Car au fond, aurais-tu voulu qu’il en soit autrement ?

Tu le sais, Fanny, tu m’as mise au monde en même temps que je l’ai fait pour toi.

Cela est et cela sera…

La Vie nous a réunies, pour le meilleur, parfois le pire, pour la jubilation et l’exaspération, pour l’intensité du voyage et l’ardeur du partage. Pour toujours et à jamais, pour l’intime complicité et la puissante complémentarité.

Tu me dis, que parfois, souvent…, je manque de douceur à ton égard.

C’est que, ma belle, je vais à ta rencontre avec la puissance de l’étoile d’où nous venons, pour que tu te souviennes et que tu n’oublies pas qui tu es et ce que le Plan attend de toi.

Ta contribution, Fanny, n’est pas juicy gossips, gloss, paillettes et amourettes…

Tu es venue, revenue, avec courage et dignité instiller, distiller, répandre l’amour, la sagesse et la beauté…

Pardonne-moi mon impatience, encore plus mon intransigeance lorsque je te vois t’égarer et chercher des repères entre les lignes de FB et celles de P...

Aime-toi, ma douce, ma belle, ma merveilleuse, comme je t’aime, comme Dieu t’aime.

Fais-toi confiance et s’il te plaît, quand tu doutes, inspire-toi de la confiance que j’ai en toi.

Tu peux puiser, sans compter, pour reprendre des forces, pour retrouver ta force, dans l’admiration sans limite que tu suscites en moi.

Avant de t’aimer, je te respecte…

Profondément.

Je te reconnais…

Je te vois…

mardi 29 septembre 2009


Je pense depuis longtemps déjà que si un jour les méthodes de destruction de plus en plus efficaces finissent par rayer notre espèce de la planète, ce ne sera pas la cruauté qui sera la cause de notre extinction, et moins encore, bien entendu, l'indignation qu'éveille la cruauté, ni même les représailles et la vengeance qu'elle s'attire mais la docilité, l'absence de responsabilité de l'homme moderne, son acceptation vile et servile du moindre décret public.
Les horreurs auxquelles nous avons assisté, les horreurs encore plus abominables auxquelles nous allons maintenant assister,
ne signalent pas que les rebelles, les insubordonnés, les réfractaires sont de plus en plus nombreux dans le monde,
mais plutôt qu'il y a de plus en plus d'hommes obéissants et dociles.

Georges Bernanos


Je voudrais insister sur le pouvoir de nos pensées.
Nous vivons dans un monde qui est la manifestation de nos pensées dominantes,
de nos peurs, de nos petites démissions quotidiennes.
Nous ne sommes pas les victimes impuissantes d’une machine qui s’emballe.
Nous sommes les acteurs inconscients et consentants de ce dysfonctionnement.
Il nous appartient,
je voudrais dire,
il nous suffit,
de ciseler chacune de nos pensées
pour que le monde change et s'humanise.

Il est temps de troquer
notre docilité et notre servilité
contre de la détermination
et de la désobéissance civique et non-violente.




mardi 3 mars 2009


La leçon la plus importante pour chacun de nous est celle de l'amour inconditionnel, tant envers les autres que pour nous-même.
Elisabeth Kubler-Ross

Le jeune homme avait presque dix-huit ans et un air de chat écorché.
Une famille éclatée et plus de repères.
Il assistait presque régulièrement au cours d'anglais que mon amoureux dispensait cette année-là dans un établissement qui était sur le point de fermer faute d'élèves...
Je le vis, pour la première fois, alors que je traversais la cour, mon ventre rond en avant.
Il était adossé au mur, à moins que ce ne soit contre un arbre, et n'eut aucun mal à me reconnaître. 
Je ne l'avais jamais rencontré et pourtant, il me sembla pour ma part que je le retrouvai...
J'allais partager devant sa classe la singulière aventure de cette sixième grossesse. 
Le jeune homme me précéda dans le local et prit place parmi la douzaine d'élèves attentifs et curieux.
Ce fut son énergie particulière qui me parvint et m'intrigua.
Les jours passèrent et Pâques s'annonça. Il faisait délicieux cette année-là et l'idée d'un barbecue s'immisça avant de s'imposer. 
Et les élèves de se retrouver dans le jardin de leur titulaire...
Le jeune homme vint et, pour résumer, je pourrais dire qu'il ne partit plus.
Je ne sais si c'est lui qui s'accrocha ou nous qui le retînmes.
Quelque chose de crucial, de vital et d'urgent planait dans l'air et scellait un contrat qui nous impliquait tous. 
Nous étions, en quelque sorte, mis devant le fait accompli en même temps qu'emplis d'ardeur.
Il resta donc. Et avec lui, ses démons. 
Il tomba amoureux de notre fille.
Sa vulnérabilité requérait une présence et une vigilance permanentes.
Il progressait, lentement, au prix d'efforts incommensurables que ses doutes et ses relations finissaient inexorablement par anéantir.
Trop d'addictions, trop de mauvaises habitudes, trop de blessures affectives.
Il était brisé.
Pourtant, il y avait toujours cette vision qui ne nous quittait pas, la certitude qu'il pouvait s'en sortir, la connexion à sa beauté intérieure, à sa poésie, sa créativité et son rayonnement.

Je dois dire que c'est clairement sur des potentialités que nous nous sommes branchés, parce que la réalité tournait le plus souvent autour de la frustration et de la déception.

Les mois ont passé. 
Notre enfant est né et le jeune homme est devenu son parrain.
C'était clairement pour nous la meilleure façon de lui signifier sa vraie valeur.
Il fut touché, profondément. 
Il y eut, peut-être, autour de la naissance, quelque chose de l'ordre d'une accalmie, une improbable trêve.
Puis les démons réapparurent, ragaillardis, revigorés.

Il faut beaucoup de persévérance pour venir à bout des réflexes de sabotage et d'autodestruction d'un individu blessé. Le jeune homme était... polytraumatisé.
Chaque membre de la famille fit preuve de patience, souvent d'abnégation.
Quand l'un était sur le point de renoncer, découragé, l'autre prenait la relève.
Le jeune homme, lui, se débattait et, sans doute, faisait de son mieux.

L'été dernier, la mort dans l'âme, c'est moi qui lui ai demandé de partir.
Nous étions tous désabusés et j'avais le sentiment que ce qu'il percevait de notre déception le fragilisait davantage.
Chacun avait donné autant qu'il le pouvait. Le contrat semblait être rempli.
Il en était plus ou moins quitte de ses addictions et avait réussi son année.
Il a pris son temps pour organiser son départ et nous l'avons accompagné dans sa prise d'autonomie.

J'avoue avoir eu du chagrin, beaucoup de chagrin, mêlé à un sentiment d'insignifiance et d'impuissance.
Il n'y a pas eu de soutien, d'aucune sorte, autour de nous. 
D'ailleurs, le départ du jeune homme confirmait la froide certitude de nos observateurs. "L'entreprise était vaine et le pari voué à l'échec." 
Nous étions, selon toute vraisemblance, utopistes et peu méfiants.

Je me suis souvent réfugiée dans l'espace où je savais que j'avais donné tout ce que j'avais, tout ce que je pouvais, pour réparer, en lui, ce qui désirait l'être encore.
Dans l'espace où résonne cette phrase que j'adore : "Fais de ton mieux et laisse faire Dieu".
Cette histoire m'avait appris, tout du moins je le croyais, que l'on ne fait pas le bonheur de l'autre contre sa volonté.
Et j'ai accepté...

Ce week-end, le jeune homme est passé à la maison.
Il était beau comme un dieu.
Comme apaisé, léger et confiant.
Il est resté pour souper.
Quelque chose avait changé.
Il est resté pour dormir.

Et voici ce qu'il nous a dit :

"La maison, ici, je l'appelle le sanctuaire. Ce n'est pas tout votre tralala qui m'a aidé, c'est votre amour inconditionnel. Vous m'avez pris comme j'étais. Vous m'avez aimé comme j'étais. Vous m'avez fait confiance... J'ai de la chance. J'ai du respect. Je vous dis merci. Toi, Corinne, ce qui compte, c'est les graines que tu sèmes."

Et de nous expliquer qu'il a touché le fond avant de rater sa session d'examens. Puis qu'il a compris, repris espoir et qu'il prépare déjà la session suivante avec la ferme intention de réussir, parce qu'il a un objectif et une passion : l'anthropologie.
Et de surenchérir en expliquant que ses colocataires le trouvent bien plus sympa depuis qu'il a arrêté de fumer. D'ailleurs, souvent le soir, il organise des "cercles de thé" où chacun partage avec les autres ce qui lui est précieux. Et d'initier ses amis à la méditation. Et de leur faire découvrir le taux vibratoire de leur nom... Et d'insister pour que je poursuive ma lecture de "La vie des Maîtres" parce qu'il sent que ce livre peut transformer ma manière de travailler !

Le jeune homme est tiré d'affaire. Il est Vivant !

J'éprouve beaucoup de gratitude et je remercie la vie, qui, une fois de plus, me conforte dans les voies que je suis.
Et j'entends Christiane Singer dire "Créer en soi l'espace de la réconciliation... C'est de ce lieu où tu ne le juges pas que tu peux faire basculer son histoire."
Et je comprends pourquoi cette phrase m'avait transpercée lorsque je l'ai entendue, pour la première fois...
Et je sais pourquoi je continuerai à la dire et la redire désormais, espérant qu'elle transperce à son tour celui ou celle qui l'entendra... pour la première fois.

Vous savez quoi ? 
Je suis comblée et notre petit d'homme a vraiment un parrain magnifique !

lundi 16 février 2009


C'est notre regard qui enferme souvent les autres 
dans leurs plus étroites appartenances, 
et c'est notre regard aussi qui peut les libérer.
Jean-Claude Clari. Extrait de l'Appartenance

Entre enfermement et libération,
un regard...

Des yeux pour élever, embellir, magnifier, 
éveiller, valoriser...
Des yeux pour dénigrer, avilir, comparer, humilier...

Mon regard, ton regard, 
nos regards...

Et des yeux qui sont tantôt 
la porte transparente de l'âme 
tantôt l'accès nauséabond d'une déchetterie.
Il en va de même pour les mots.
Il y a ceux, putrides, qui démolissent et abîment et ceux, lumineux, qui redressent et inspirent.

A chaque instant, je veux choisir le regard, la parole que je laisse me pénétrer 
tout comme je veux choisir la parole et le regard que j'autorise à me quitter.

Tout ce que j'émets est empreint de ma vibration.

Je choisis qu'elle soit de compassion, 
d'empathie et de bienveillance.
Je me félicite quand j'y parviens et je me pardonne quand j'échoue.
Je suis patiente, indulgente avec moi.
Je suis responsable et consciente que
c'est le regard que je porte sur moi qui me libérera.

corinne d'anastasi © 2009

samedi 7 février 2009

                                                                      Terracotta : Corinne D'Anastasi

J'ai reçu mon cadeau de Saint Valentin hier. 
Et quel cadeau !
Jan, mon amoureux, a osé braver sa peur de me parler de ce qui me faisait le plus peur.
Je dis "faisait" parce que depuis hier, je peux l'évoquer, ma peur, au passé.
La première fois depuis trente-sept ans. 
Et je me sens, comme un nouveau-né.
J'ai déployé, pendant toutes ces années, beaucoup d'énergie pour esquiver, oublier, éluder, escamoter, éviter, fuir, m'échapper, m'évader. 
En un mot me débiner.

J'avais peur de ma peur ! Le comble...
Et que produit la peur d'avoir peur ? 
De l'agitation !
L'agitation, vous connaissez ? 
Le stress, la tension, la nervosité, la course éperdue, les prétextes, les faux-fuyants, les alibis : la pandémie des temps modernes.

Observons-les ces gens qui courent... 
Ils ont peur, tout simplement. 
De quoi ? 
De se dévoiler, se mettre à nu, se révéler. 
D'accomplir en un mot, leur Apocalypse intérieur.
Et, ce faisant, ils alimentent leur ego, leur mental et la gratification de leur conflit quand ils pourraient s'occuper de faire évoluer leur esprit. 

Leur esprit ? 
L'"âme" des religieux que les scientifiques nomment le "double"... 
Blanc bonnet et bonnet blanc.
Dans ce clivage où corps et esprit sont séparés, le langage n'anime plus les êtres dénaturés que nous sommes peu à peu devenus. 
Pour aggraver notre cas, nous parlons même pour ne rien dire d'essentiel. 
Nous ergotons, argumentons, nous perdons en vaines discussions quand nous nous donnons encore la peine d'essayer de discuter... 

Une amie, si chère à mon cœur, m'écrivait hier "Je cours, cours, comme un furet". 
J'avais envie de l'inviter, la Belle, à adopter pour un temps "la marche de l'empereur", en attendant que ses ailes repoussent, pour qu'elle puisse, comme nous y invite Saint Augustin, se souvenir de sa noblesse.

Parce que les temps accélérés sont des temps de ténèbres et les temps décélérés, des temps lumineux, quand "ça va vite", c'est que ça ne va 
plus ! 
Et il est temps, alors, de ralentir la cadence, se poser, retrousser ses manches pour affronter ses peurs.
Parce qu'elles ont la vie dure nos peurs et une descendance active et revendicative à savoir les croyances, les représentés et les limites que nous nous mettons.
Les seules qui nous limitent d'ailleurs !

Et comme vivre n'a qu'un sens, au fond, celui de faire évoluer notre âme en nous libérant de nos limites, nous allons à chaque instant fabriquer des occasions d'actualiser nos peurs ou de les dépasser en les objectivant.

Le couple, à ce titre, est le plus précieux laboratoire qui soit.
Mais voilà, tout n'est pas si simple. 
On s'épouse d'abord pour le meilleur avant de rencontrer le pire. 
Pourquoi ? Parce que l'homme et la femme ne vivent pas dans le même temps ! 
On pourrait dire, pour résumer, "un homme épouse une femme en espérant qu'elle ne change pas et une femme épouse un homme en espérant qu'il changera". 
Un peu comme si un mari déclinait sa femme au passé, pour en faire un être immuable, et la femme son mari au futur, en discernant en lui des potentialités qu'elle espère voir s'actualiser...

Et voici la bonne nouvelle : les contraires ne sont pas contradictoires, ils sont complémentaires !
La mécanique quantique nous responsabilise en définissant la notion d'intrication.
On reçoit en retour ce que l'on a sécrété, ce qui signifie que l'on est coresponsable de ce qui se vit dans le couple.
L'autre est l'écho de ce que l'on a en soi, de ce que l'on est, de ce que l'on croit. 
Et... inversement.
Exit la faute et sa sœur la culpabilité !

La femme est l'avenir de l'homme, nous dit Louis Aragon.
I have a dream...
J'ai rêvé que désormais, l'un serait le présent de l'autre dans les deux acceptions du terme...

Et parce que j'avais rêvé très fort...
Que je l'ai voulu intensément...
Que j'ai accepté d'entendre ce que mon amoureux a pris le risque de me dire...
Que j'ai consenti à arrêter le temps pour affronter mes peurs.
Que j'ai pu les dépasser... 
Parce que j'ai choisi depuis longtemps de faire évoluer mon âme au lieu d'alimenter mon mental...

Mon rêve a fini par se réaliser !

Corinne D'Anastasi © 2009

Merci à Philippe Bobola pour la vision d'universalité qu'il partage.

dimanche 1 février 2009


"Quand les mystères sont très malins, 
ils se cachent dans la lumière". Jean Giono
Terracotta Corinne D'Anastasi

Il y a cinq mille ans
, les Sumériens savaient déjà que pour pouvoir guérir il fallait pardonner, se délier de ses pensées, se connecter au Beau et expérimenter la Joie...

Auraient-ils pu imaginer, les Sumériens, le sort d'une âme qui aurait décidé, au cours du dernier siècle, de s'incarner en Occident ?
Voici la réponse, en résumé : "Le pire qui soit et le meilleur".
Le pire parce que pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, les enfants sont en moins bonne santé que leurs parents...
Le meilleur parce qu'il n'y a plus de temps à perdre pour CHANGER.
Quel passeport que cette période de l'histoire pour l'ouverture de conscience, quel saut quantique promis à ceux qui déserteront le royaume délétère du prêt-à-penser, qui alimente celui du prêt à consommer, pour investir celui de l'intime conviction, de l'intuition, de l'intrication, de la reliance !
Parce qu'il est devenu urgent, voire vital, de revisiter notre manière d'investir...
Parce qu'il est devenu urgent, voire vital, de comprendre que notre dérive est avant tout personnelle et spirituelle.

Parce que nous avons des yeux et que nous ne voyons pas, nous ne percevons pas que la matière est substantielle et ondulatoire. 
En nous focalisant sur la matière, nous avons oublié son pendant, son alter ego, mieux son supplément d'âme, à savoir l'onde, la vibration. 
Et ce faisant, nous perdons le contact avec la moitié, au moins, de la réalité. 
Ce qui revient à amputer notre conscience et limiter dramatiquement nos chances de survie.
Parce que nous avons des yeux et que nous ne voyons pas, nous ne discernons pas que la matière, c'est de la lumière, de l'énergie condensée. 
Dans l'Univers, TOUT est lumière, tout est énergie et la particule la plus présente est le photon.
Le prodige, c'est que deux particules qui auraient été en contact l'une avec l'autre, resteront liées quels que soient le temps et la distance qui les séparent. 

A chaque instant, sur notre petite planète, le Soleil nous envoie des informations qui sont le reliquat des informations contenues dans le premier atome, depuis le Big Bang. Nous recevons TOUS, humains, animaux, minéraux, végétaux cette information originelle et lumineuse. 
Et nous émettons tous des photons, ce qui signifie que nous diffusons à notre tour cette information créatrice.
Ce qui fait de tout ce qui vit sur cette planète, un relais, inclus dans un incommensurable réseau, une espèce de matrice, ou, comme dit le Tao, "un espace où rien ne manque, rien n'est de trop".  Un espace, selon le physicien Max Planck, "où règne une énergie intelligente et cohérente qui est la matrice de tout ce qui existe".
Si même l'énergie est "cohérente" et "intelligente", si même les Sumériens, il y a cinq mille ans avaient cette conscience lumineuse et éclairée, si même la matière est de la lumière...
Que fabriquons-nous avec notre mental désaxé ? 
Dans quel monde parallèle et absurde nos croyances, nos représentés, nos peurs nous emprisonnent-ils ?

De combien d'épidémies, de catastrophes naturelles, de faillites bancaires, de cancers, d'allergies, de dépressions, d'insomnies aurons-nous encore besoin pour comprendre et nous ré-aligner ?
Comprendre que la guérison sera avant tout spirituelle au sens où c'est clairement notre esprit et ses dérives qu'il convient de soigner pour guérir nos corps !

Pardonner...
Se pardonner...
Intégrer que l'autre n'est jamais que le reflet de notre projection sur lui.
Nous n'avons pas d'ennemi. Nous sommes notre propre ennemi, jusqu'à ce que nous ayons décidé de baisser les armes pour prendre notre cœur entre nos mains.

Se délier de nos pensées...
Mettre ce mental qui spécule, interprète, divise, compare, évalue, marchande... au repos.
Le congédier... et prendre notre cœur entre nos mains.

Se connecter au Beau...
Un paysage, une musique, une œuvre d'art.
Aller à la banque chercher ce qui subsiste encore de nos économies pour s'entourer de Beau, réinvestir notre lieu de vie, réinvestir pour notre lieu de vie, notre espace intime, l'endroit où l'on se recueille, où l'on se retrouve, notre premier écosystème... et prendre notre cœur entre nos mains.

Expérimenter la Joie...

Comme le propose Rabindranàth Tagore, en comblant notre besoin de contribution : "Je dormais et je rêvais que la vie n’était que joie. Je m’éveillais et je vis que la vie n’est que service. Je servis et je compris que le service est joie."

Rire, sourire, multiplier les occasions d'éprouver cette vibration, la plus haute, la plus puissante qui soit... et prendre notre cœur entre nos mains.


A chacun, chacune, je souhaite de retrouver en lui le Sumérien qui sommeille encore peut-être...

Corinne D'Anastasi © 2009 

Merci à Philippe Bobola pour son enseignement et la vision qu'il partage.

vendredi 30 janvier 2009


"Les relations sont sûrement le miroir 
dans lequel on se découvre soi-même".
                                                 Jiddu Krishnamurti


L'autre
Cet autre
Magnifique ou douloureux
N'est jamais que le reflet amplifié
De notre image
Sur lui projetée

L'heure est venue
De se libérer Soi 
Et de libérer l'Autre
En rappelant à Soi
La part qui nous revient
De ce reflet de l'Autre

De ce reflet que l'Autre
Pour se connaître 
Se reconnaître 
Et se panser
Avait sur nous projeté

Corinne D'Anastasi © 2009
(Image : Le reflet de Fanny)

mercredi 28 janvier 2009


"Le début de la vie 
fut l'acte de dédoublement de l'unité primordiale, 
le un, 
en deux grandeurs opposées et équilibrées, 
l'une par rapport à l'autre".

Le livre des Morts Egyptiens


Au départ, le Un

le Un avant le Deux

et, entre les deux,

la division

et l'illusion de la séparation

amour 

effusion

expérience de l'intrication

conscience et adoration

et fusion

Unité...

Corinne D'Anastasi ©2009

dimanche 25 janvier 2009

"La terre est notre mère : 
elle enfante nos corps et le ciel y joint l'âme"
Marcus Pacuvius

Déploie tes ailes

enfant de la Terre,

et sous la bénédiction de ta mère 
et la protection de ton père et du Ciel
dans le temps de ton quotidien
entre le plus lointain passé
et le plus lointain futur

fais évoluer ton âme et sa lumière.

Corinne D'Anastasi © 2009