dimanche 1 février 2009


"Quand les mystères sont très malins, 
ils se cachent dans la lumière". Jean Giono
Terracotta Corinne D'Anastasi

Il y a cinq mille ans
, les Sumériens savaient déjà que pour pouvoir guérir il fallait pardonner, se délier de ses pensées, se connecter au Beau et expérimenter la Joie...

Auraient-ils pu imaginer, les Sumériens, le sort d'une âme qui aurait décidé, au cours du dernier siècle, de s'incarner en Occident ?
Voici la réponse, en résumé : "Le pire qui soit et le meilleur".
Le pire parce que pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, les enfants sont en moins bonne santé que leurs parents...
Le meilleur parce qu'il n'y a plus de temps à perdre pour CHANGER.
Quel passeport que cette période de l'histoire pour l'ouverture de conscience, quel saut quantique promis à ceux qui déserteront le royaume délétère du prêt-à-penser, qui alimente celui du prêt à consommer, pour investir celui de l'intime conviction, de l'intuition, de l'intrication, de la reliance !
Parce qu'il est devenu urgent, voire vital, de revisiter notre manière d'investir...
Parce qu'il est devenu urgent, voire vital, de comprendre que notre dérive est avant tout personnelle et spirituelle.

Parce que nous avons des yeux et que nous ne voyons pas, nous ne percevons pas que la matière est substantielle et ondulatoire. 
En nous focalisant sur la matière, nous avons oublié son pendant, son alter ego, mieux son supplément d'âme, à savoir l'onde, la vibration. 
Et ce faisant, nous perdons le contact avec la moitié, au moins, de la réalité. 
Ce qui revient à amputer notre conscience et limiter dramatiquement nos chances de survie.
Parce que nous avons des yeux et que nous ne voyons pas, nous ne discernons pas que la matière, c'est de la lumière, de l'énergie condensée. 
Dans l'Univers, TOUT est lumière, tout est énergie et la particule la plus présente est le photon.
Le prodige, c'est que deux particules qui auraient été en contact l'une avec l'autre, resteront liées quels que soient le temps et la distance qui les séparent. 

A chaque instant, sur notre petite planète, le Soleil nous envoie des informations qui sont le reliquat des informations contenues dans le premier atome, depuis le Big Bang. Nous recevons TOUS, humains, animaux, minéraux, végétaux cette information originelle et lumineuse. 
Et nous émettons tous des photons, ce qui signifie que nous diffusons à notre tour cette information créatrice.
Ce qui fait de tout ce qui vit sur cette planète, un relais, inclus dans un incommensurable réseau, une espèce de matrice, ou, comme dit le Tao, "un espace où rien ne manque, rien n'est de trop".  Un espace, selon le physicien Max Planck, "où règne une énergie intelligente et cohérente qui est la matrice de tout ce qui existe".
Si même l'énergie est "cohérente" et "intelligente", si même les Sumériens, il y a cinq mille ans avaient cette conscience lumineuse et éclairée, si même la matière est de la lumière...
Que fabriquons-nous avec notre mental désaxé ? 
Dans quel monde parallèle et absurde nos croyances, nos représentés, nos peurs nous emprisonnent-ils ?

De combien d'épidémies, de catastrophes naturelles, de faillites bancaires, de cancers, d'allergies, de dépressions, d'insomnies aurons-nous encore besoin pour comprendre et nous ré-aligner ?
Comprendre que la guérison sera avant tout spirituelle au sens où c'est clairement notre esprit et ses dérives qu'il convient de soigner pour guérir nos corps !

Pardonner...
Se pardonner...
Intégrer que l'autre n'est jamais que le reflet de notre projection sur lui.
Nous n'avons pas d'ennemi. Nous sommes notre propre ennemi, jusqu'à ce que nous ayons décidé de baisser les armes pour prendre notre cœur entre nos mains.

Se délier de nos pensées...
Mettre ce mental qui spécule, interprète, divise, compare, évalue, marchande... au repos.
Le congédier... et prendre notre cœur entre nos mains.

Se connecter au Beau...
Un paysage, une musique, une œuvre d'art.
Aller à la banque chercher ce qui subsiste encore de nos économies pour s'entourer de Beau, réinvestir notre lieu de vie, réinvestir pour notre lieu de vie, notre espace intime, l'endroit où l'on se recueille, où l'on se retrouve, notre premier écosystème... et prendre notre cœur entre nos mains.

Expérimenter la Joie...

Comme le propose Rabindranàth Tagore, en comblant notre besoin de contribution : "Je dormais et je rêvais que la vie n’était que joie. Je m’éveillais et je vis que la vie n’est que service. Je servis et je compris que le service est joie."

Rire, sourire, multiplier les occasions d'éprouver cette vibration, la plus haute, la plus puissante qui soit... et prendre notre cœur entre nos mains.


A chacun, chacune, je souhaite de retrouver en lui le Sumérien qui sommeille encore peut-être...

Corinne D'Anastasi © 2009 

Merci à Philippe Bobola pour son enseignement et la vision qu'il partage.

4 commentaires:

Khaled KEM a dit…

Wow Corinne...

Tu n'es pas seulement une artiste et une poète mais aussi une écrivaine....très talenteuse avec un style unique et exceptionnel.

Ce que j'adore chez toi est l'abilité detrouver si facilement les mots pour tes idées comme tu les adoptes chez toi.
Tu vois ces mots, tu les touches et les caresses avant la réunion pour faire naître ce magnifiques article.

Anonyme a dit…

....prendre son coeur entre nos mains , assimiler la lumière, intégrer l ondulation de la matière, vibrer devant le Beau, en trembler d'émotion, n'en plus pouvoir d Emerveillement jusqu'à l'insupportable pour le hurler, le témoigner, le communier et être apaisée avec son âme entre ses doigts.. Bouleversant ton magnifique texte, Corinne! Merci pour ce Cadeau 1 février! Nathalizée

Anonyme a dit…

Artiste de la matière et de l'énergie, la beauté de ce que tu produis est à l'image de ce que tu développes en toi! Merci!
Pierre

Anonyme a dit…

"Le prodige, c'est que deux particules qui auraient été en contact l'une avec l'autre, resteront liées quels que soient le temps et la distance qui les séparent."

Ainsi, de toi comme de moi,
comme de nous, pour l'éternité.