mercredi 24 décembre 2008

Veillée de Noël


Emouvant et mouvant
Ventre de femme
Antre perlée
Grotte inexplorée
Ventre de femme 
Mère de la Terre
Mère de la mer
Des Ténèbres et des Cieux
Ventre de femme
Du désir au plaisir
Du plaisir au désir
Vagues qui divaguent
Ventre de femme
Murmures de l'amant
Vagissement d'un enfant
L'eau et le feu
Emouvant et mouvant
Rond et silencieux
Au commencement était...
Un ventre de femme

Corinne D'Anastasi ©

Quand sonneront 
les douze coups de Minuit, 
ce 24 décembre 2008...

Je voudrais que tu sentes que...

Je te souhaite d'enfanter le meilleur de toi-même,
de mettre au monde et bercer le Soi en Toi,
de te souvenir que si tu crois, tu peux
que tu es pour toi,
la meilleure Mère, 
le meilleur Père qui soit
Je te souhaite de bercer amoureusement 
le Petit d'Homme en toi
et de t'engager à combler, 
l'un après l'autre, 
chacun de ses besoins

Parce que ce que je souhaite par-dessus tout, 

c'est que cet enfant comblé, respecté, chéri et bercé
Te mette à son tour au Monde
En faisant de toi une Reine, un Roi

Joyeuse Naissance, Joyeux Noël !

5 commentaires:

Khaled KEM a dit…

Joyeux Noël

Khaled

Khaled KEM a dit…

Ventre de femme m'a beaucoup ému. C'est un chef d'oeuvre. L'image, les paroles, le temps..vous êtes vraiment capable de peintre vos sentiments chère Corinne.

Julian a dit…

Ce serait le velours, l'éversement de la terre, et les racines touchant l'air s'abreuvent d'or et de feu, voici le jour, les ruissellements de la glaise, et celui qui vient, qui est venu, qui viendra, l'ombre autour de la Reine sculptée, le porteur de myrrhe dans la traversée des Nuits...

Anonyme a dit…

Il y a quelques heures, quelque part, à ma manière, mes sentiments, mon état…


Bonne nuit Corinne,

Morphée n’y est pour rien, les sentinelles au pied de notre sommeil pas plus.
Juste à cet instant avancé de la nuit, dans cette encre universelle, l’espace d’une esquisse, un sourire pâle que je tente lumineux à l’aide de la plume que Pierrot m’a tendue…
De plumes l’aigle noir est nu. Près du Lac, ensommeillée Barbara ne chante plus.
Si l’air n’est pas au chant, le texte reste et Audiard revit. « J’éparpille, je distille, je ventile aux quatre coins de Paris, façon Puzzle… » mes pensées, mes regards. Contre nature, c’est la vieille buse qui fond sur l’aigle et disparaît…dans un Brel si gris qu’il fait l’humilité, dans un Brel si gris qu’il faut lui pardonner. Sans me pendre le canal j’ai longé et la belle de Baudour m’est apparue…Au pied du clocher qui accueil son antre, des sommets j’ai crié, Anne, ma sœur Anne ne vois-tu rien venir…la belle m’a entendue. Ma barbe n’est pas devenue bleue mais l’espoir d’une herbe verdoyante…
En un mot comme en sang, mon cœur danse le moine derviche. A l’ivresse il crie famine de cette voix qui m’a rappelé le moi, mon émotion toute rasta. Le serpent qui n’existait que par les effluves du doute et de la conscience perdue, mue lentement, très lentement…mais il mue.

Que l’harmonie rayonne sur toi Jan et vos enfants
Je vous souhaite une belle veillée de Noël.

Anonyme a dit…

QUE CETTE PHOTO EST BELLE! j'an ai des frissons d'émotions. Merci Chère Corinne.
Helene